COLLOQUE FRANZ KALTENBECK
autour de la parution de L’écriture mélancolique et de La psychanalyse depuis Beckett
« Le roman est un putain de tueur », a affirmé l’écrivain américain Don DeLillo. Écrire n’est pas seulement composer un texte au style inimitable. Le grand auteur touche à l’inquiétante étrangeté, au sulfureux, voire à l’incandescent et au glauque. La Chose freudienne (das Ding) est au coeur de tout chef d’œuvre littéraire. La belle forme a son revers monstrueux. Les descriptions d’une nature paisible et domestiquée se transforment ainsi en des tableaux effrayants dans le roman L’Homme sans postérité d’Adalbert Stifter.
Les deux récents ouvrages de Franz Kaltenbeck, intitulés L’Écriture et la mélancolie et La psychanalyse depuis Samuel Beckett, poursuivent le questionnement psychanalytique de grandes oeuvres littéraires. Les auteurs mettent le psychanalyste au travail, de façon imprévisible et inédite. Ils ouvrent à une relecture critique de Freud et de Lacan. L’objectif de ce colloque est de susciter de nouvelles recherches psychanalytiques, psychiatriques ou littéraires, sur les rapports entre écriture, art et psychanalyse à partir des thèmes issus de ces deux textes.