colloque franz kaltenbeck mars 2022


 

COLLOQUE FRANZ KALTENBECK

autour de la parution de L’écriture mélancolique et de La psychanalyse depuis Beckett

« Le roman est un putain de tueur », a affirmé l’écrivain américain Don DeLillo. Écrire n’est pas seulement composer un texte au style inimitable. Le grand auteur touche à l’inquiétante étrangeté, au sulfureux, voire à l’incandescent et au glauque. La Chose freudienne (das Ding) est au coeur de tout chef d’œuvre littéraire. La belle forme a son revers monstrueux. Les descriptions d’une nature paisible et domestiquée se transforment ainsi en des tableaux effrayants dans le roman L’Homme sans postérité d’Adalbert Stifter.

Les deux récents ouvrages de Franz Kaltenbeck, intitulés L’Écriture et la mélancolie et La psychanalyse depuis Samuel Beckett, poursuivent le questionnement psychanalytique de grandes oeuvres littéraires. Les auteurs mettent le psychanalyste au travail, de façon imprévisible et inédite. Ils ouvrent à une relecture critique de Freud et de Lacan. L’objectif de ce colloque est de susciter de nouvelles recherches psychanalytiques, psychiatriques ou littéraires, sur les rapports entre écriture, art et psychanalyse à partir des thèmes issus de ces deux textes.

Le programme

Samedi 12 mars

FRÉDÉRIC YVAN
« Mourir est un art, comme tout le reste. Je le fais exceptionnellement bien. » Sylvia Plath, Lady Lazarus (1962)

Poétesse précoce, essayiste, auteure de nouvelles et de contes pour enfant, et également dessinatrice, Sylvia Plath se suicide par le gaz en 1963, à l’âge de trente-et-un an, un mois après la publication de son unique roman La Cloche de détresse sous le pseudonyme de Victoria Lucas. Ce roman d’inspiration autobiographique décrit en détail la dépression qu’elle a connue dès le début des années cinquante et qui la conduira, après une tentative de suicide à vingt ans, dans une institution psychiatrique ; dépression qui ne la quittera jamais et dont témoignent son œuvre poétique et son journal. En nous attachant à son œuvre et à son écriture, nous nous intéresserons à la mélancolie de Sylvia Plath en la confrontant aux apports théoriques développés par Franz Kaltenbeck dans son ouvrage L'écriture mélancolique tout en essayant d’en repérer la singularité ; peut-être, en ce sens, pourra-t-on s’interroger sur une spécificité de la mélancolie féminine.

ÉRIC LE TOULLEC
Satire et mélancolie : quand le mort nous parle…

Fondée sur l’attaque et la dérision, usant de la musique et de la danse, la satire, dans sa forme originelle antique, consiste en un poème qui dénonce les vices et le ridicule des contemporains de l’auteur. Elle vient questionner le registre de l’illusion en utilisant le mélange des genres et apparaît, dans son rapport avec l’objet perdu, comme la première forme écrite de la douleur mélancolique. L’humour part d’une dénonciation morale qui provoque la perte de la certitude, jugée ostentatoire, et déclenche un rire mêlé d’inquiétude. Dans le prolongement de la mise en évidence par Franz Kaltenbeck de la distinction entre le double, l’objet et l’autre personne, l’analyse d’une épigramme d’Horace (Odes, I, 28), où c’est le mort qui nous parle, conduit à dévoiler le lien entre la perte, le double, et ce que Lacan a nommé l’objet déchet dans la mélancolie. À l’opposé des présupposés heuristiques actuels, les textes antiques sur la mélancolie mettent en évidence l’oscillation dialectique entre une causalité matérialiste, celle du corps pris dans les affres du déséquilibre de l’humeur noire, et la désillusion de l’âme qui ouvre sur un rire (Démocrite) chargé d’un savoir nouveau. Sa rencontre avec Hippocrate constitue la scène originelle où penser le hiatus corps-psyché dans la mélancolie. La mélancolie devient dès lors une source d’enseignement inépuisable : des oppositions signifiantes comme normalité/folie, infini/fini, totalité/néant, un/rien, anticipent de ce fait la découverte de l’inconscient.

BÉATRICE PIRE
« Franz Kaltenbeck et la mélancolie de David Foster Wallace : hommage et suggestion »

Mon intervention consistera en un rappel des chapitres sur David Foster Wallace qui constituent la deuxième partie de l'ouvrage L'écriture mélancolique, et un bref résumé des symptômes de la mélancolie identifiés par le psychanalyste (le Witz, la forclusion, la pulsion scopique, le trou). M'appuyant sur l'idée qu'un psychanalyste européen tel que Franz Kaltenbeck ait pu manquer à un écrivain américain tel que Wallace pour le sauver du suicide, je tenterai une autre interprétation de la mélancolie wallacienne, moins fondée sur la figuration géométrique (la tornade évidant le moi) que sur le style du romancier, caractérisé par la note de bas de page. J'essaierai de démontrer que ce trait stylistique fait symptôme, mais déplace également la position de l'auteur-malade en celle d'auteur-thérapeute pour ses lecteurs.

MERCEDES BLANCO
L'écriture de la mélancolie avant les Modernes : les cas d'Ovide et de Leopardi

Des travaux de Franz Kaltenbeck sur des écrivains (en prolongement de ceux de Lacan, mais qui questionnent les failles ou les incomplétudes de la théorie du sinthome) se dégage le concept d’écriture mélancolique, appliqués à des œuvres du XIXe et du XXe siècle. Nous nous demanderons si un questionnement analogue est applicable à deux célèbres écrivains qui discourent à perte de vue sur un état d’infinie détresse et de dégoût de la vie, l’un vraiment ancien, Ovide, l’autre peu antérieur à l’époque de Kleist et de Nerval, Leopardi.

DARIAN LEADER,
Les deux mélancolies

L’une des questions soulevées par Franz Kaltenbeck dans son livre L’écriture mélancolique est de savoir quand et comment l’écriture peut devenir, plutôt qu’un instrument positif pour le sujet mélancolique, un trou ou un instrument de torture, dont les conséquences peuvent parfois être mortelles. L’utilisation d’une idée de Franz Kaltenbeck sur l’organisation d’ensembles de signifiants dans le deuil permet d’éclairer ce problème et de repérer une distinction entre deux formes de mélancolie.

GENEVIÈVE MOREL
Crimes mélancoliques : L’apport de Franz Kaltenbeck

Dans « Deuil et mélancolie (1914) », Freud parle du suicide mélancolique sans évoquer directement le crime, même s’il rappelle qu’un suicide vise toujours quelqu’un d’autre. L’écriture mélancolique de Franz Kaltenbeck ouvre des pistes sur le crime mélancolique, d’abord à partir de sa lecture freudienne de la distinction entre « l’autre personne » et l’objet perdu, qui débouche sur une analyse renouvelée du rôle mortifère du double - il s’en sert par exemple dans les cas de Kleist ou de Stifter, qui ont entraîné des proches dans la mort. Ensuite, un passage de L’infinie comédie de David Foster Wallace, où un personnage parle de la mélancolie psychotique, lui évoque le rêve annonciateur d’un détenu qui avait poignardé sa femme et son fils. Je m’appuierai sur les apports de son ouvrage, nourris d’ailleurs de son expérience criminologique, pour analyser les ressorts d’un crime mélancolique.

JEAN-MICHEL RABATE
Expliquer l’inexplicable : Franz Kaltenbeck entre Kafka et Beckett

Pour un recueil d’essais intitulé Knots que je préparais, Franz Kaltenbeck prévoyait de travailler sur la « littérature comme trace symptomatique » et suivait les traces du symptôme dans des textes de Franz Kafka, Samuel Beckett, Peter Weiss et David Foster Wallace. Ma présentation portera sur les deux premiers. Le symptôme de Kafka exhibe une force de destruction paradoxale qui apparaît dans les textes où la loi est habitée par un parasite, et donc apparaît infiniment distante. Chez Beckett, la question de l’art guide et livre une clef, le concept d’« échec », ce qui invalide les termes habituels d’« expression », « représentation », « contenu », et « message ». Cet échec étant attribué à l’Autre, Kafka et Beckett attaquent les idées reçues sur l’Autre compris comme contenant la Loi. Poursuivant ces pistes originales, j’en tire une problématique du symptôme dans son rapport à l’Autre. Je relirai à mon tour des textes de Kafka et Beckett pour suggérer que chez eux la survie du texte et du sujet entraîne un passage par la pulsion de mort, ultime recours de la création.

LLEWELLYN BROWN
Énonciation et répétition dans Solo / A Piece of Monologue. Une réflexion ouverte par Franz Kaltenbeck

L’un des rares psychanalystes ayant engagé un dialogue avec la création de Samuel Beckett, Franz Kaltenbeck a vu en cette dernière la source d’un apport particulièrement enrichissant pour la psychanalyse.
Se penchant sur le « dramaticule » intitulé Solo / A Piece of Monologue, il cerne le nouage qui s’y réalise entre le singulier et l’universel, autour de la naissance et de la mort. Partant de son invitation à étudier de près la répétition dans cette œuvre, nous verrons qu’elle met en évidence la dimension de l’impossible propre à l’être parlant, à travers la détermination du « Récitant » à réaliser dans l’instant présent – à l’intérieur même de la parole et de son « rituel » répété –, le nouage de la naissance et de la mort, de l’être parlant et des mots, de sa propre mort et celle des autres.

Dimanche 13 mars

PATRICIA GHEROVICI
Le pousse-à-la-femme comme « belvédère clinique »

Un belvédère est une terrasse ou un pavillon, construit au sommet d'un édifice ou d’une élévation et qui offre une vue dégagée sur les environs. Je souhaite explorer le lien entre un belvédère – avec toutes les nuances que comporte le mot, comme la beauté et la vision –, et l'analyse originale et perspicace donnée par Franz Kaltenbeck du « pousse-à-la-femme », cette expression lacanienne délicate qu'il appelait un « belvédère clinique ». Que voulait-il dire ? On pourrait argumenter que le pousse- à-la-femme n'est pas un phénomène spécifique à la psychose et qu'il peut être généralisé aux hommes comme aux femmes. C'est ce que propose Kaltenbeck quand il applique le pousse-à-la-femme à toutes les structures cliniques, tout en gardant à l'esprit l’existence d’un diagnostic différentiel. En 1992, Kaltenbeck considérait le « pousse-à-la-femme » dans la psychose comme comparable au surinvestissement d’une certaine femme qu’on retrouve dans les névroses ou les perversions. Il notait que, pour une femme hystérique comme Dora ou Sidonie dans le cas de la « jeune homosexuelle », l'attirance pour l'autre femme montre que celle-ci n'est pas un élément propre à la pulsion génitale de l’homme. En qualifiant le « pousse-à-la-femme » de « belvédère clinique », il laisse donc entendre qu'il s'agirait d'un point de vue privilégié à la fois pour les deux sexes et pour les différentes structures, névrose, perversion et psychose (Kaltenbeck, 1992).
Cette extension du  « pousse-à-la-femme » à diverses structures cliniques suggérant un édifice psychique ou un point de vue spécifique a été bien accueillie par une chercheuse des trans studies comme Sheila Cavanagh, elle le voit comme un outil productif qui permet de comprendre les symptômes transgenres. Je m'efforcerai de poursuivre cette ligne de recherche.

SIBYLLE GUIPAUD
Les liens inavouables : Lucile, la sœur mélancolique du grand paon

Selon Julien Gracq, les Mémoires d'outre-tombe de Chateaubriand se résumeraient en un « cri » proféré par le grand paon, depuis un parc isolé et hyémal. Cette métaphore saisissante a le mérite, en particulier, de souligner que l'écriture obsessionnelle de ce texte cerne le point nodal et traumatique de l'auteur. Or, nous y découvrons la relation singulière de Chateaubriand à sa sœur Lucile. Comment Chateaubriand, espèce d'enfant unique d'une grande famille aristocratique, a-t-il trouvé son baptême d'écrivain dans le lien à sa sœur mélancolique, pour le légitimer au-delà du couple parental ?

JULIEN JALIA
L’inconscient est fait d'écriture

L'inconscient cherche avant tout à faire reconnaître le sujet qu'il habite à travers certaines manifestations telles que les rêves, les lapsus, les actes manqués qui sont des écrits nécessitant un déchiffrage, qui appellent à une lecture. À partir de la clinique, j'articulerai mon propos autour du rêve que Freud identifie comme une écriture figurative venant crypter le désir du sujet ; de l'introduction de la lettre dans le lapsus en insistant sur le rôle que joue celle-ci en tant qu'elle se trouve être le support des manifestations de l'inconscient ; mais aussi des actes manqués qui viennent réécrire l'histoire que le sujet se racontait. Il s'agit également de mettre en lumière la position du psychanalyste, pas seulement comme celui qui écoute, mais aussi comme celui qui introduit à la lecture du caractère littéral de la parole. Il est bien possible que finalement chaque sujet soit un écrit vain !

MARIE LENORMAND
La question de la « clinicité » de l'écriture du cas psychanalytique L'exemple de quatre monographies de psychanalyse d'enfant

Il s'agira d'interroger, dans plusieurs cas de la littérature psychanalytique, la question de la « clinicité » du cas, c'est- à-dire de l'adéquation entre la pratique dont les analystes tentent de rendre compte et la forme textuelle qu'ils donnent à ce compte rendu. À quelles stratégies scripturaires les analystes devenus auteurs sont-ils amenés à recourir pour traiter cette béance entre l'expérience analytique et son écriture ? Comment ces choix les conduisent-ils, en acte, à traiter la question de la garantie de leur acte ? Quatre grands cas de psychanalyse d'enfant seront abordés : Le cas Dominique de F.Dolto, Psychanalyse d'un enfant de M. Klein, La petite Piggle de D.W. Winnicott et Un cas de psychose infantile de J. McDougall et S. Lebovici.

RENATA SALECL
Apathie et mélancolie à l'époque néo-libérale

À une époque de situations sociales traumatisantes et de perturbations politiques, de plus en plus de personnes choisissent de s'enfermer dans leurs bulles ou de se déconnecter de l'information quotidienne. Pendant la pandémie, de nombreuses personnes ont été confrontées à la fois à l'anxiété et à l'apathie. Mais l'apathie et l'engourdissement émotionnel ne sont pas quelque chose que nous rencontrons seulement en période de crise sociale. Le néo-libéralisme a créé une atmosphère dans laquelle l'apathie est devenue un moyen d'échapper aux pressions constantes qui nous incitent à augmenter notre productivité, notre succès et notre bonheur. Même dans l'arène politique, l'apathie ne peut être perçue exclusivement comme négative. À l'heure des passions politiques surchauffées, l'apathie peut paradoxalement permettre un moment de réflexion et de prise de distance par rapport aux événements quotidiens. La conférence questionnera la différence entre l'apathie et la mélancolie, examinera les dilemmes de l'apathie pandémique et réfléchira à la façon dont la mélancolie et l'apathie sont étroitement liées à l'idéologie néo-libérale.

MICHAEL MEYER ZUM WISCHEN
Rabaissement et mélancolie Acting out et passage à l'acte dans Le rabaissement de Philip Roth 

Suivant le conseil de Franz Kaltenbeck de ne pas lire les textes littéraires comme preuve de la pathologie de l'auteur ou des protagonistes – un roman n'est pas un patient –, je voudrais essayer d'étudier ce que nous enseigne le roman de Philip Roth, Le rabaissement (The Humbling), sur l'importance de l’acting out et du passage à l'acte dans la mélancolie. Roth décrit le déclin d'un acteur nommé Axler qui perd sa capacité de mettre en scène, de (se) représenter, d'élaborer symboliquement les traumatismes de sa vie, notamment le vieillissement et le non-rapport sexuel. Après une crise mélancolique grave, il développe et réalise un fantasme sexuel pour lutter contre l'aspiration à la mort. Mais cette tentative d’élaboration d’un symptôme échoue et, après une phase d'acting out, le sujet passe à l'acte suicidaire. Le rabaissement vise la transformation du sujet en reste issu de la symbolisation, en objet a.

DIANE WATTEAU
Lou, « l’heure de vérité ». Un entretien de Franz Kaltenbeck (avec Diane Watteau, filmé par Viviane Vagh) Décembre 2016, 43’, vidéo

Franz Kaltenbeck dresse avec précisions et une certaine tendresse un portrait assez inédit de Lou Andreas-Salomé qu’il débarrasse de nombreux poncifs (la muse, la séductrice, la lourdeur théorique). Elle devient « l’heure de vérité», celle que la femme peut faire advenir à un homme. Point de fixation pour Freud, Lou sera l’écouteuse idéale pour lui faire dire dans sa correspondance des éléments importants pour la psychanalyse (la libido, le narcissisme, l’analité) qu’il n’aura jamais transmis à aucun autre interlocuteur. Cet entretien appartient au projet Lou Andreas-Salomé (presque), le projet de film essai de Diane Watteau avec Dorian Astor, Geneviève Fraisse, Laurent de Sutter (philosophes), Franz Kaltenbeck, Sabine Prokhoris, Alexandrine Schniewind, (psychanalystes) et les artistes Laurent Derobert, Marie Losier et Anna Mouglalis.

LES INTERVENANTS

Mercedes BLANCO est professeur à Sorbonne Université depuis 2008. Ses recherches portent sur la littérature espagnole des XVIe et XVIIe siècles, en relation avec la théorie rhétorique et poétique, ainsi que la littérature antique, néo-latine et italienne. Elle a publié environ deux cents articles scientifiques à propos de Gracián, Góngora et de nombreux autres auteurs.

Llewellyn BROWN enseigne au Lycée international de Saint-Germain-en-Laye. Il est l’auteur de monographies sur la littérature française du XXe siècle.

Sibylle GUIPAUD est professeure agrégée de lettres, doctorante en littérature, membre du comité de rédaction de Savoirs et clinique, revue de psychanalyse.

Éric LE TOULLEC est psychiatre et psychanalyste à Toulouse, président du CP-ALEPH.

Patricia GHEROVICI est une psychanalyste d'origine argentine travaillant à Philadelphie et à New York.

Julien JALIA est psychanalyste, membre d’ALEPH.

Darian LEADER est psychanalyste à Londres, fondateur en 1985 du CFAR (Centre d’analyses et de recherches freudiennes) à Londres et auteur de nombreux ouvrages.

Marie LENORMAND est maître de conférences à Aix-Marseille Université, psychologue clinicienne, agrégée de philosophie.

Michael MEYER ZUM WISCHEN est psychanalyste à Westerland (Sylt) et à Hambourg, spécialiste en psychosomatique. Membre du collège de psychanalystes d'ALEPH. Co-éditeur de Y- revue pour une pensée atopique. Membre et enseignant de l'institut psychanalytique "John Rittmeister" à Kiel et de Medical School Berlin. Agrégé de l'ordre médical à Kiel pour la formation psychanalytique.

Geneviève MOREL est psychanalyste à Paris et à Lille. Ancienne élève de l’École normale supérieure, agrégée de mathématiques, docteur en psychologie et rédactrice en chef de Savoirs et clinique. Elle anime un séminaire à l’UHSA de Seclin (CHRU de Lille). Ses recherches portent sur l’ambiguïté sexuelle, le pouvoir des images, le suicide. Elle prépare actuellement un ouvrage sur le crime féminin.

Béatrice PIRE est maître de conférences-HDR en littérature américaine à Paris 3 Sorbonne Nouvelle. Elle est l'auteure de Hart Crane ou l'âme extravagante (Belin 2003),

David Foster Wallace : Presences of the Other (éd. with Patoine, Sussex AP 2017), livre qui contient un chapitre de Franz Kaltenbeck sur Wallace. Elle travaille actuellement sur les nouveaux couples/duos littéraires américains.

Jean-Michel RABATE est professeur de littérature anglaise et comparée à l’University of Pennsylvania, co-responsable du Journal of Modern Literature, membre élu à l’American Academy of Arts and Sciences.

Renata SALECL est philosophe et sociologue. Elle est chercheuse principale à l'Institut de criminologie de la Faculté de droit de Ljubljana, en Slovénie, et professeure à la Faculté de droit, Birkbeck College, Université de Londres. Son livre La tyrannie du choix est paru en 2021 chez Albin Michel.

Diane WATTEAU est maître de conférences en Arts et Sciences de l’art (Paris 1), critique d’art (AICA), artiste, commissaire indépendante, adjointe à la rédaction de Savoirs et Clinique, revue de psychanalys.

Frédéric YVAN est psychanalyste à Lille, professeur de philosophie, enseignant et chercheur à l’ENSAPL.

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